La population en augmentation se concentre dans les villes, comme le veut la politique de la Confédération et du Canton, dans le but de limiter le mitage du territoire. Le dérèglement climatique s’y fait aussi sentir. C’est un grand défi que de maintenir, et si possible d’améliorer, la qualité de vie de la population dans ces conditions. La commune de Vevey a décidé de relever ce défi et son Plan directeur accepté par le Conseil communal au début de cette année montre comment y arriver.
La ville, pile et face
Une part de plus en plus grande de la population vit dans les villes. Elles sont attrayantes, parce qu’elles offrent à proximité des emplois, des services publics, des transports, des crèches, des garderies et des écoles, des magasins, des bistrots et des restaurants, des cinémas, des théâtres et des stades… Mais elles sont aussi bruyantes, hostiles aux enfants et aux personnes âgées; elles manquent d’espaces verts et de lieux de détente gratuits.
Menaces contre la qualité de vie
Quand la population augmente, comme c’est le cas à Vevey, les inconvénients des villes s’accentuent: le bruit et la circulation croissent, les espaces verts atteignent leurs limites, on se bouscule sur les trottoirs. A cela s’ajoute le dérèglement climatique, qui menace de transformer tantôt les rues en torrents, tantôt les places goudronnées en four solaire.
Défi relevé
Le Plan directeur énonce les objectifs, principes et mesures que les Municipalités suivront pendant les quinze prochaines années, concernant l’évolution des quartiers, la mobilité, les espaces publics, les risques environnementaux et l’énergie.
Il prévoit notamment: – d’augmenter la couverture végétale au sein des espaces publics; de redessiner complètement le secteur de la gare; de réduire l’utilisation de la voiture individuelle pour les courtes distances et de favoriser la mobilité active; d’améliorer les espaces publics de toutes sortes: grands parcs, parcs et places de quartier ou rues.
On commence aujourd’hui, à Plan-Dessus
Le Plan directeur communal esquisse l’avenir d’une Vevey harmonieuse, offrant à ses habitantes et habitants non seulement les infrastructures nécessaires, mais aussi une qualité et un cadre de vie agréable. Avec vous, il se réalisera, quartier par quartier, rue par rue. Continuons le 24 novembre par Plan-Dessus.
Oui on peut se parquer à Vevey !
Pour l’ensemble de la commune de Vevey, on sait qu’au centre-ville les soirs de semaine, le taux d’occupation des places de parking n’est que de 70 % et qu’il reste en permanence des places dans certains parkings souterrains. A Vevey, il y a environ 18’000 places de stationnement, publiques et privées, alors que 7366 voitures de tourisme sont enregistrées sur la commune. Les Veveysans sont parmi les Vaudois les moins motorisés, mais Vevey est la ville vaudoise qui a le plus de places de stationnement en surface accessibles au public. Dans l’ensemble, le problème n’est pas le nombre de places de parcs à Vevey, mais leur utilisation inefficace. Les rendre payantes permet qu’elles soient utilisées de façon plus rationnelle et réfléchie.